Inflorescences se déroule dans un futur hypothétique, où plantes, champignons et créatures inconnues auront mutées pour vivre en symbiose avec des déchets électroniques. Ce projet explore des formes de vies qui émergent de ce que l’on juge inerte, des rebuts oubliés qui continuent à évoluer et à engendrer de nouvelles relations avec l’écosystème. Inflorescences dresse le portrait d’un monde sans humains, mais dont l’évolution est façonnée par leurs vestiges.
Les appareils électroniques obsolètes trouvés dans divers endroits ont été numérisés à l'aide d'applications de scan 3D et importés dans Blender, un logiciel d'animation. Les créatures, créées avec un synthétiseur vidéo, sont également importées dans Blender, où elles prennent une forme tridimensionnelle. Cette approche permet l'émergence de formes organiques et imprévisibles ressemblant à des mutations florales ou fongiques. Ces extrusions semblent émerger de l'objet, empruntant parfois ses couleurs, textures ou matériaux, devenant ainsi une extension vivante de ces déchets.
Les quatre sculptures qui complètent le projet sont créées à partir de déchets électroniques trouvés dans des installations de recyclage locales, incorporant des écrans et des lumières qui viennent suggérer les entités présentes dans les vidéos et une vision du futur de ces objets laissés pour compte.

Série de quatre vidéos et de quatre sculptures
Une production de NEW NOW Festival, Essen, Allemagne
Intégration multimédia : Guillaume Arseneault
Son : Roger Tellier Craig

Sabrina Ratté crée des écosystèmes qui évoluent au sein d’installations interactives, de séries de vidéos, d’impressions numériques, de sculptures ou de réalité virtuelle. Ses œuvres explorent la convergence de la technologie et de la biologie, l'interaction entre la matérialité et la virtualité, ainsi que l'évolution spéculative de notre environnement.

Inflorescences par Sabrina Ratté

Partenaire média : La Presse